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Comment se préparer à une guerre

Se préparer à la guerre

Dans un précédent article, nous avions dressé le tableau d’une Europe et d’un monde en tension, soulignant les failles d’un équilibre géopolitique déjà fragile. Quelques mois ont passé, et la situation s’est non seulement dégradée, mais elle a pris une tournure plus inquiétante encore. Les signaux d’alarme se multiplient.

La règle d’or dans la préparation c’est de savoir à quoi on se prépare !

Si conflit il y a, il ne prendra sans doute pas la forme d’une guerre de tranchées. La prochaine offensive ne sera probablement ni terrestre ni visible derrière une ligne de front; La mort viendra du ciel sous forme de drones, missiles…
Ses répercussions frapperont en profondeur : organisation des services publics, chaînes d’approvisionnement, économie réelle, voire nos habitudes les plus ordinaires.

C’est à ce scénario que nous devons nous préparer — lucidement, loin des discours rassurants.

I) Une mort qui vient du ciel !

Les conflits ont changé : les soldats ne combattent plus derrière des lignes de front. Aujourd’hui, on lance des missiles supersoniques et on déclenche des frappes chirurgicales avec des drones. Les premières cibles ne seront pas des quartiers résidentiels mais les centres névralgiques d’un pays : postes de commandement militaires, centres de production d’énergie (des centrales nucléaires jusqu’aux postes à haute tension) ainsi que les réseaux d’infrastructures critiques comme l’internet et l’électricité.

Les axes de communication, ports et aéroports, seront paralysés pour couper tout approvisionnement et tout renfort. Les grandes villes, privées de courant et de moyens de transport, deviendront des foyers de crise : les supermarchés se videront en quelques heures, l’eau courante pourrait se raréfier, et les tensions sociales ouvriront la voie à des pillages comme on en a déjà vu lors de précédentes crises(naturelle, pandémie, énergétique) au travers le monde.

L’économie ralentira brutalement : chaînes logistiques interrompues, marchés financiers déstabilisés, entreprises contraintes de fermer faute d’électricité ou de matières premières. La guerre, même sans tranchées, frappera d’abord l’organisation invisible qui fait tourner un pays, avant de s’insinuer dans la vie quotidienne de chacun.

II) Comment se préparer à la guerre ?

1 : Fuyez les villes

Comme lors d’une crise économique majeure, la première règle de survie est simple : s’éloigner des villes.
Dans un scénario de guerre moderne, la plus grande menace ne vient pas uniquement des frappes elles-mêmes mais des foules désorganisées. La peur, la pénurie et l’incertitude transforment rapidement des milliers de citoyens ordinaires en une masse imprévisible.

Lorsque les chaînes d’approvisionnement se brisent (plus de camions, plus de trains, plus de supermarchés remplis) la recherche de nourriture, d’eau et de soins devient brutale. Les files d’attente se transforment en émeutes, les quartiers en zones de tensions. Les villes, autrefois centres de confort et d’abondance, se transforment en pièges.

2 : Préparez un sac d’urgence

Sac d'urgence et matériel de survie
FreePix : Sac d’urgence et matériel de survie

Lorsque cela commencera, vous aurez très peu de temps : il faut donc être prêt en permanence ! Ce sac d’urgence sera votre meilleur allié durant les vingt-quatre premières heures, le temps de rejoindre votre point de repli. Mais que mettre dedans ?

La question mérite à elle seule un article complet(ce que nous publierons prochainement) . En attendant, quelques indispensables restent évidents : de l’eau potable, des rations alimentaires longue conservation, une trousse de premiers secours, une lampe torche avec piles de rechange, des vêtements adaptés à la saison, un couteau polyvalent et des moyens de communication de secours.

Ces « banalités » peuvent sembler évidentes aujourd’hui, mais elles feront la différence lorsque chaque minute comptera. Ce sac n’est pas un luxe : c’est une assurance de mobilité et d’autonomie, le premier pas pour garder une longueur d’avance quand tout vacille.

3 : Silence radio sur vos préparation

Dans un contexte de crise majeure, votre meilleure défense est souvent l’invisibilité. Parler de vos stocks, de votre point de repli ou même de votre simple préparation, c’est attirer une attention dont vous ne maîtriserez plus les conséquences. Au début, la curiosité de proches ou de voisins peut sembler innocente ; mais lorsque la pénurie frappera et que la peur gagnera, ceux qui se souviendront de vos provisions pourraient devenir une menace involontaire.

L’histoire récente des catastrophes naturelles et des grandes coupures d’électricité le prouve : quand la survie est en jeu, la solidarité initiale laisse parfois place à la convoitise, puis à la violence. Ce qui n’est qu’une rumeur aujourd’hui — « il a de quoi tenir des semaines » — peut se transformer demain en un signal pour des foules désespérées.

4 : Tisser des liens avec d’autres survivalistes

Se préparer en solitaire, c’est bien ; mais s’organiser collectivement, c’est survivre. Dans une crise prolongée, l’entraide et la mutualisation des compétences deviennent un atout vital. Identifier, dès aujourd’hui, d’autres survivalistes ou groupes de résilience dans votre région permet de créer un réseau capable d’échanger du matériel, de partager des connaissances et d’organiser des formations pratiques.

militaire entraide
Freepix : Entraide entre survivalistes

Travailler en collaboration, c’est aussi diversifier les savoir-faire : un voisin apiculteur, un passionné de mécanique, un amateur de médecine naturelle — chacun apporte une pièce au puzzle de l’autonomie. Ces relations doivent cependant être bâties sur la confiance et le respect de la confidentialité : il s’agit d’un réseau de préparation, pas d’un club social.

Former ce maillage local avant que la crise ne frappe, c’est s’assurer qu’au moment critique, vous ne serez pas seul pour défendre, réparer, cultiver ou soigner. La survie, à long terme, est une affaire collective.

5 : Faire des stocks d’or

Lingo et pieces d'or
Freepix : Lingo et pieces d’or

Comme lors d’une crise économique, les marchés et l’économie ne disparaissent jamais totalement : ils se transforment. Des réseaux parallèles émergent, de nouvelles monnaies d’échange apparaissent. Mais demain, que vaudront l’euro et les devises actuelles ?

L’histoire des guerres passées le rappelle : l’argent liquide n’est pas une garantie. Virtuel, il peut s’évaporer en cas de faillite bancaire ; tangible, il perd toute valeur si l’inflation s’emballe.

Face à cette incertitude, une seule valeur a traversé les siècles sans faillir : l’or. Sa rareté et sa solidité en font un refuge éprouvé, et contrairement au billet de banque, son pouvoir d’achat tend à croître lorsque tout vacille.

Encore faut-il l’acquérir avec discernement : privilégiez les petits formats – pièces historiques comme les louis d’or ou mini-lingots – faciles à stocker, à transporter et à diviser au moment d’échanger. Car tenter de « faire la monnaie » sur une barre de deux kilos, le jour venu, relèverait du casse-tête.

6 : Formez-vous

Dans un monde incertain, le savoir reste l’unique richesse que nul ne peut vous retirer. Se former est un investissement sur soi-même, bien plus sûr que n’importe quel bien matériel.

Apprenez à cultiver vos propres ressources : potager, conservation des aliments, reconnaissance des champignons et des plantes médicinales. Maîtrisez les bases vitales de la survie : purification de l’eau, premiers secours, entretien d’outils. Ces compétences, simples en apparence, deviennent décisives lorsque les infrastructures vacillent et que les services publics ne répondent plus.

L’histoire le prouve : dans chaque crise durable, ceux qui possèdent un savoir pratique deviennent non seulement autonomes mais aussi indispensables aux autres. Et cette forme de richesse, vous l’emportez partout — aucun krach ni aucune confiscation ne peut la faire disparaître.

III) Résumé de la préparation à une guerre :

  1. Préparer un point de repli hors des zones urbaines, discret et autonome, (petit logement perdu dans la nature, avec des plantations, système d’arrivé d’eau de source…)
  2. Un sac d’urgence prêt à emporter ( eau, nourriture de longue conservation, trousse de premiers secours, moyens de communication indépendants)
  3. En parler à… personne. Dans un contexte d’effondrement, la discrétion devient une forme de protection.
  4. Nouer des liens (dès aujourd’hui) avec des communautés déjà préparées (des groupes de survivalistes ou de résilience locale) peut faire la différence. Des réseaux existent, souvent discrets ; il suffit de s’y intéresser avant que la situation ne l’exige.
  5. Faire des stocks d’or sous format de pièce principalement ou de mini lingot.
  6. Formez vous, sur toute science qui serait vous être utile : Cultiver, gérer l’eau potable, premier soins et plantes médicinale…

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